Le musée bigouden à Pont l'Abbé
Coté culturel, une visite au musée bigouden à Pont-l'abbé le dernier jour de mes vacances... Le ciel était un peu trop triste le matin ... Alors au lieu de ma promenade, allons nous instruire.... Ce musée est installé dans le chateau de Pont l'Abbé sur 4 étages avec un thème par étage. Je me suis principalement attardée dans ces deux étages. Commençons donc par
IL ETAIT UNE COIFFE
De jolies coiffes, de la petite à la plus haute, de magnifiques dentelles... une petite rétrospective de l'évolution a chassé mes idées préconçues... C'est que nos belles bigoudènes étaient fières et se sont lancées dans la surenchère de la hauteur....
Mais pourquoi est-elle si
haute? La mode est souvent fantaisiste et répond
davantage à des impulsions qu' à d'autres critères. Pour la petite histoire, les bigoudènes auraient élevé leurs coiffes en signe de révolte contre les dflèches des
clochers abattus par le roi Louis XIV il y a plus de 200 ans!
La coiffe n'a cessé de grandir de 1918 jusqu'en
1940. Parallèlement, elle s'embellit, les rubans ou lacets
deviennent de fines et riches broderies presque transparentes. Autrefois brodées sur mousseline ou tulle, les coiffes sont maintenant en organdi. Autour de ces nouvelles modes se sont développées de nouvelles techniques d'amidonnage et de repassage.
Aujourd'hui, la coiffe encore portée, même si elle n'est plus indispensables, par quelques doyennes fidèles aux traditions :
643 femmes portaient le costume traditionnel au pays bigouden en 1992.
Han !! Mais ce sont mes coiffes de bigoudenne !!!!!!!!!!! Là, ma Nanou tu me fais un énorme plaisir. Parce que mes petites tricotteuses sur le port l'aut'jour n'en portaient plus. Et les voilà dans un musée !
puis : COLLECTION PRINTEMPS-ETE 1810-2010
Printemps-été 1810… Pour les Bretons les plus aisés, la mode est aux délicates broderies et aux coloris chatoyants.
Printemps-été 2010… Quelques femmes portent toujours le costume traditionnel bigouden, tandis que dans les fêtes folkloriques défilent les jeunes gens en costumes éclatants.
Broderie
des costumes homme et femme de la région de Pont-L'Abbé, à
l'origine très colorée et fine, elle devient monochrome et exubérante
dans les années 1920-1930. Les points employés sont le passé
plat, le drenn pesk, le neudé, le point de chaînette, le point
de reprise, le pois bigouden...
Il faut quand même dire que seules les classes aisées portaient ces tenues aussi joliment brodées : UN SIGNE EXTERIEUR DE RICHESSE
Cette robe noire est toute rebrodée de perles sur le corsage.
Magnifique robe en velours avec fleurs peintes à la main