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24 août 2010

Le tululu du Moulin !

Hier soir, en rentrant de Nantes, je n'ai pas pris la route la plus directe, déviation oblige sur la rocade... Alors tant qu'à faire, autant prendre le chemin des écoliers... c'est à dire rentrer par la Divatte !

Mais vous vous dites sûrement : c'est quoi la Divatte ?

La levée de la Divatte est une digue, faisant partie des  levées de la Loire, longue de 15,8 km, qui appartient au Département de Loire-Atlantique. Elle protège contre les inondations une vallée très fertile et très peuplée répartie sur six communes. Constituée de sable, de terre recouverte et étayée de pierres et bien entendu maintenant bitumée, elle s'étend depuis la rive gauche de la rivière Divatte et le long de la rive sud de la  Loire. Cette digue a permis aux viticulteurs et aux maraîchers de développer leurs cultures.

Et Au bout de cette Divatte, je traverse le village de la Varenne et avant Champtoceaux, petite pause photo au bout du pont d'Oudon au lieu-dit le "Tululu du Moulin" (vous remplacerez bien entendu le Tululu par l'autre mot signifiant postérieur - pas écrit pour éviter les visites de personnes mal intentionnées)

oudon_tour

De l'autre coté de la Loire, la tour du château d'Oudon joue la sentinelle.

Ses origines remontent au XI ème siècle

Des textes du XIème siècle citent des seigneurs d'Oudon et signalent l'existence d'un château, installé entre la Loire et le Havre, à l'emplacement même de celui que l'on connaît aujourd'hui.

La situation de cette forteresse, sur les rives de la Loire, est stratégique et Oudon connaît le même sort que le château d'Ancenis situé sur les marches de Bretagne : il est plusieurs fois assiégé, notamment en 1230 et 1234.

Les XIV et XVèmes siècles

Le 22 mai 1392, Alain de Malestroit, seigneur d'Oudon, obtient de Jean IV, duc de Bretagne, l'autorisation de reconstruire son château. Il bâtit ainsi la tour et sa fortification.

Et sur cette rive de la Loire, les vestiges du pont pendu.

culdumoulin

culdumoulin1

 Pendant près d'un siècle, au XXe siècle, ce monument fut désigné comme un péage. En 1975, la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC) le classe Monument Historique.Leurs études indiquent que ces deux arches ogivales du XIIIe siècle abritaient en fait un moulin pendu : des roues à aube descendaient sous les deux arches. 
Facilement manœuvrables pour suivre les niveaux de la Loire, ces roues entraînaient les meules situées sur le dessus de l'ouvrage. Une pièce protégeait les mécanismes du moulin, une autre servait d'entrepôt pour le blé et la farine, une autre enfin servait de lieu d'habitation.
Lors de la dernière restauration, des restes vraisemblables d'un four à pain ont été retrouvés. 
Les recherches montrent que la structure de l'ouvrage de Champtoceaux est similaire à celle de moulins construits entre 1210 et 1235 à la Treille à Angers, et aux 22 moulins des Ponts-de-Cé édifiés autour de 1293 et démolis ensuite.

Il reste indéniable qu'il y avait bien un péage à Champtoceaux, depuis le VIIe siècle, seigneurial ou royal selon les époques. Comment se faisait alors la perception des taxes ? Une digue de pieux coupait la Loire de la pile nord-est du bâtiment jusqu'à proximité de l'Ile Neuve.
Un passage au milieu, appelé " porte marinière ", permettait de canaliser les bateaux, contrôler les marchandises et faire acquitter les droits de péage.

Il semble peu vraisemblable que les bateaux soient passés sous les arches au plus fort du courant. Ce péage fluvial a donc coexisté avec un moulin pendu, sans lien avec la perception des taxes diverses. C'est ce dernier qui aurait donné son nom au lieu-dit le "Tululu-du-Moulin". (cf office tourisme Champtoceaux)

laluce

La Luce était de sortie.

Vous pouvez également embarquer à bord de « La Luce » pour une croisière d' 1 h 15 sur la Loire. Au cours de ce circuit, les commentaires et surprenantes anecdotes du guide-marinier vous feront découvrir les richesses du plus sauvage des fleuves d'Europe : faune, flore, navigation, histoire et patrimoine.

Au fil de l'eau, vous pourrez ainsi admirer les pittoresques paysages ligériens, du donjon du château d'Oudon au port de La Patache en passant par le Moulin pendu de Champtoceaux, les Folies Siffait à Varades  et le Château de Clermont (ex demeure de Louis de Funès).

C'était le post touristique de la semaine.


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Commentaires
B
Ouh là là, y'a du règlement de compte chez les Dubillot!!!!<br /> Merci en tout cas pour ces jolies photos. Tu as une fois de plus ravi ton cousin. Moins merci pour moi, encore une soirée à entendre parler de Champtoceaux!!!! T'as pas pitié de moi, franchement!!!!<br /> Gros bisous. <br /> P.S : on dit pas culturée mais cultivationnée ça fait beaucoup plus mieux...
N
ça sent le foutage de goule !! hum...........
B
tout le texte a plutôt l'air penché sur la droite, voilà qui me rassure...<br /> hélène
T
Sympa tout plein ce lieu et son histoire !!!
N
T'as vu comment je suis "culturée" !!! Tu oses ainsi douter des connaissances de ta sœur ou belle-sœur ! Et pis faut bien qu'internénette serve à qqechose ! <br /> <br /> Les photos sont presque toujours faites maison ! Quand elles ne sont pas de moi, je le signale. Les commentaires pompés ailleurs sont la plupart du temps en italique. <br /> <br /> Bon maintenant je boude !
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