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6 novembre 2010

Petit coup de coeur du matin

Ce matin, en revenant du village voisin par les chemins de campagne , même par un que je n'avais jamais emprunté jusqu'à maintenant, j'ai découvert mon village du haut d'une bosse qui entoure mon village et je ne sais pourquoi, je suis toujours émotionnée de le voir.

Je vous présente le trou du tululu du monde où je vis !

P1040414


P1040415

Ce petit poème m'est venu à l'esprit :

Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage
Ou comme cestuy-là qui conquit la toison,
Et puis est retourné, plein d'usage et raison,
Vivre entre ses parents le reste de son âge !

Quand reverrai-je, hélas, de mon petit village
Fumer la cheminée, et en quelle saison
Reverrai-je le clos de ma pauvre maison,
Qui m'est une province, et beaucoup davantage ?

Plus me plaît le séjour qu'ont bâti mes aïeux,
Que des palais Romains le front audacieux,
Plus que le marbre dur me plaît l'ardoise fine :

Plus mon Loir gaulois, que le Tibre latin,
Plus mon petit Liré, que le mont Palatin,
Et plus que l'air marin la doulceur angevine

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Commentaires
N
Merci beaucoup pour ce joli poème....
N
Ces photos ont été prises en haut de la cote de Liberge au carrefour de la route de chez Bourget et de la route de la Salle et de chez Audouin. ce matin là, en revenant de l'écocyclerie de Saint Quentin , je suis revenue par les routes qui passent devant les Eoliennes et suis passée devant l'Aulnay Coulon où je n'avais jamais mis les pieds....
B
connaissez-vous l'pays des Mauges?<br /> blotti au sud de notre Anjou,<br /> il s'étend, d'Chalonn's à Tiffauges,<br /> aux March's d'Bretagne et d'Poitou.<br /> <br /> Les noms gravés sur les calvaires<br /> jalonn'nt les bourgs et les coins d'champs<br /> Au coeur de la Vendée Militaire:<br /> Cathelineau,d'Elbée, Bonchamps...<br /> <br /> Du Bellay, du haut d'sa colline,<br /> donn'le bonjour du Ptit Lyré<br /> Aux mariniers d'la Loire Ang'vine,<br /> Aux gàs courbés sur les guérets.<br /> <br /> Les boeufs gras garniss'nt les pâtures,<br /> ça sent bon l'embeurrée d'choux verts,<br /> le beurr'blanc, l'anguille en friture, <br /> la fressur',qui réchauff', l'hiver.<br /> <br /> Le travail, l'amour de la terre, <br /> les berceaux témoins de l'espoir, <br /> la main tendue vers tous ses frères<br /> c'est l'homme au pays du mouchoir.<br /> <br /> Beaucoup mieux qu'on n'fait dans les livres, <br /> Les Maug's sauront vous enseigner<br /> Ce qu'est la sagess's, la joie d'vivre,<br /> Et de la veleur de l'amitié.<br /> <br /> poème tiré des MAUGES d'Edmond RUBION
B
Y'a pas plus beau que les Mauges même si celles-ci ont un peu changés à mon goût surtout au niveau de la campagne. bientôt il y aura autant d'arbres dans les jardins des villageois que dans les campagnes. Préservons le bocage des mauges!!!!!Il est temps que je revienne afin de planter quelques chênes ou noyers dans les haies. D'abord à Beausse. <br /> D'ailleurs la photo retouchée n'aurait pas été prise de derrière le calvaire situé sur la route de la salle Aubry(le zoom a dû fonctionné), n'empêche que les deux photos sont belles.<br /> Cette Loire, quelle beauté. Les habitants du pays ne connaissent pas la chance qu'ils ont de vivre à côté de ce fleuve. Rien de plus ressourçant que de faire une ballade sur les grèves de St FLO ou Montjean. J'espère que le reste du fleuve va pouvoir être classé au patrimoine de l'unesco jusqu'à l'estuaire, quoique l'estuaire est beau, un peu moins ce qui l'environne (industries et autres).
T
Qui disait dans ces quelques strophes :<br /> <br /> Ô de qui la vive course<br /> Prend sa bienheureuse source,<br /> D'une argentine fontaine,<br /> Qui d'une fuite lointaine,<br /> <br /> <br /> Te rends au sein fluctueux<br /> De l'Océan monstrueux,<br /> Loire, hausse ton chef ores<br /> Bien haut, et bien haut encores,<br /> <br /> <br /> Et jette ton oeil divin<br /> Sur ce pays Angevin,<br /> Le plus heureux et fertile,<br /> Qu'autre où ton onde distille.<br /> <br /> <br /> Bien d'autres Dieux que toi, Père,<br /> Daignent aimer ce repaire,<br /> A qui le Ciel fut donneur<br /> De toute grâce et bonheur.<br /> <br /> <br /> Cérès, lorsque vagabonde<br /> Allait quérant par le monde<br /> Sa fille, dont possesseur<br /> Fut l'infernal ravisseur,<br /> <br /> <br /> De ses pas sacrés toucha<br /> Cette terre, et se coucha<br /> Lasse sur ton vert rivage,<br /> Qui lui donna doux breuvage.<br /> <br /> <br /> Et celui-là, qui pour mère<br /> Eut la cuisse de son père,<br /> Le Dieu des Indes vainqueur<br /> Arrosa de sa liqueur<br /> <br /> <br /> Les monts, les vaux et campaignes<br /> De ce terroir que tu baignes.<br /> Regarde, mon Fleuve, aussi<br /> Dedans ces forêts ici,<br /> <br /> <br /> Qui leurs chevelures vives<br /> Haussent autour de tes rives,<br /> Les faunes aux pieds soudains,<br /> Qui après biches et daims,<br /> <br /> <br /> Et cerfs aux têtes ramées<br /> Ont leurs forces animées.<br /> Regarde tes Nymphes belles<br /> A ces Demi-dieux rebelles,<br /> <br /> <br /> Qui à grand'course les suivent,<br /> Et si près d'elles arrivent,<br /> Qu'elles sentent bien souvent<br /> De leurs haleines le vent.<br /> <br /> <br /> Je vois déjà hors d'haleine<br /> Les pauvrettes, qui à peine<br /> Pourront atteindre ton cours,<br /> Si tu ne leur fais secours.<br /> <br /> <br /> Combien (pour les secourir)<br /> De fois t'a-t-on vu courir<br /> Tout furieux en la plaine?<br /> Trompant l'espoir et la peine<br /> <br /> <br /> De l'avare laboureur,<br /> Hélas! qui n'eut point d'horreur<br /> Blesser du soc sacrilège<br /> De tes Nymphes le collège,<br /> <br /> <br /> Collège qui se récrée<br /> Dessus ta rive sacrée.<br /> Qui voudra donc loue et chante<br /> Tout ce dont l'Inde se vante,<br /> <br /> <br /> Sicile la fabuleuse,<br /> Ou bien l'Arabie Heureuse.<br /> Quant à moi, tant que ma Lyre<br /> Voudra les chansons élire<br /> <br /> <br /> Que je lui commanderai,<br /> Mon Anjou je chanterai.<br /> Ô mon Fleuve paternel,<br /> Quand le dormir éternel<br /> <br /> <br /> Fera tomber à l'envers<br /> Celui qui chante ces vers,<br /> Et que par les bras amis<br /> Mon corps bien près sera mis<br /> De quelque fontaine vive,<br /> Non guère loin de ta rive,<br /> <br /> <br /> Au moins sur ma froide cendre<br /> Fais quelques larmes descendre,<br /> Et sonne mon bruit fameux<br /> A ton rivage écumeux.<br /> <br /> <br /> N'oublie le nom de celle<br /> Qui toutes beautés excelle,<br /> Et ce qu'ai pour elle aussi<br /> Chanté sur ce bord ici.<br /> <br /> <br /> Voilà. Comme quoi ton trou du lulu du monde plaisait à cet pleyade d'épicuriens. Parce que ton trou du monde fait partie "quand même" d'une des plus belles régions de notre France. <br /> Et mon trou du lulu à moi n'est que la fin de ce grand fleuve qui nous unit, dans ce bel estuaire. <br /> Quoi qu'aujourd'hui c'est pourri. MDR
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